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Le handicap neuromoteur

DES HANDICAPS LIÉS À LA NAISSANCE OU AUX PREMIÈRES ANNÉES DU DÉVELOPPEMENT DE L’ENFANT

La paralysie cérébrale est identifiée autour de la naissance et du développement de l’enfant.

Elle regroupe des situations hétérogènes de handicap liées à une atteinte du système nerveux central. Cette atteinte cérébrale périnatale entraîne des troubles de la posture et du mouvement sans caractère évolutif. Elle peut avoir préservé ou non les facultés intellectuelles et permettre, à différents degrés, les apprentissages ou les limiter. La paralysie cérébrale peut être associée à d’autres troubles dont l’épilepsie, présente chez environ un quart des sujets.

Le polyhandicap est défini comme un dysfonctionnement cérébral, précoce ou survenu en cours de développement, ayant pour conséquence de graves perturbations à expressions multiples et évolutives de l’efficience motrice, perceptive, cognitive et de la construction des relations avec l’environnement physique et humain. Le polyhandicap se définit par sa complexité.

L’épilepsie : un trouble cérébral caractérisé par une prédisposition durable à générer des crises et par les conséquences neurobiologiques, cognitives, psychologiques et sociales de cette affection. Affection neurologique du système nerveux, elle se caractérise par des décharges brusques et excessives d’influx nerveux dans le cerveau.  Il ne s’agit cependant pas d’une maladie mais d’un ensemble de maladies qui ont des signes, des causes et des traitements différents. Si elle est souvent présente dès la naissance, elle peut apparaître au cours de l’enfance.

Les personnes présentant une paralysie cérébrale et/ou une épilepsie peuvent présenter des troubles du neuro-développement et/ou des troubles sensoriels. On parle alors de troubles associés.

DES HANDICAPS LIÉS À DES MALADIES OU DES ACCIDENTS DE LA VIE

Les lésions cérébrales acquises peuvent être liées à :
Des traumatismes crâniens graves : Ils résultent le plus souvent d’accidents de la voie publique ou de la vie domestique et touchent plutôt des sujets jeunes. Le traumatisme crânien grave va entraîner une phase de coma, suivie d’une phase d’éveil, puis d’un temps de rééducation et de réadaptation prolongée. Les séquelles peuvent être motrices et/ou neuropsychologiques (troubles du langage, de la mémoire, de l’attention…) et s’accompagner de difficultés psychologiques qui interférent avec les habitudes de vie personnelles et sociales.
Des séquelles d’accident vasculaire cérébral (AVC) ou de tumeurs cérébrales pouvant produire des troubles moteurs plus ou moins importants et des troubles neuropsychologiques proches de ceux des traumatisés crâniens graves.
Les maladies neuro-évolutives qui ont pour caractéristiques communes de débuter le plus souvent à l’âge adulte. La plupart du temps, les personnes ont un vécu de « normalité » et pour certaines une vie familiale et professionnelle accomplie.
De ce fait, l’accompagnement de ces personnes est différent de celui des personnes qui ont un handicap de naissance.

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